lundi 20 août 2012

La Grave à Havre-Aubert


Le 19 août

Nous débutons la journée par un bon petit-déjeuner en regardant la mer. Pas une grosse activité dira-t-on mais c'est représentatif des activités importantes à faire aux Îles, dans la série Contemplation. Nous nous dirigeons ensuite vers La Grave, l'autre secteur portuaire d'Havre-Aubert. Nous butinons dans la quinzaines de boutiques situées près de la marina et de l'aquarium et ne pouvons résister à faire quelques achats dont la bande dessinée créée aux Îles : Néciphore. Nous y rencontrons par hasard Jean et Sylvie qui en sont à leur dernière journée. Et en visitant la dernière bâtisse, la galerie du peintre Jean Gaudet, je découvre que sa conjointe est une ancienne collaboratrice lorsque je dirigeais le Centre de données sur le Patrimoine Naturel du Québec. Le monde est bien petit! Je lui laisse mes coordonnées et lorsque Louise arrivera aux Îles dans une semaine, on essaiera de se rencontrer.




Après le lunch nous visitons le Musée de la mer, dont les nouvelles installations ont été inaugurées à la fin de 2011.





L'exposition permanente est très intéressante et l'on y découvre des photos d'époques, de nombreuses maquettes de navires et quelques vieux instruments servant à la navigation et à la pêche. Nous avons bien apprécié les maquettes qui présentent comment s'utilisent les différents engins de pêche : filets à harengs, filets à poissons de fonds, chaluts, etc. Une présentation vidéo d'une quinzaine de minutes traite de la géologie des Îles et nous explique en détail pourquoi elles sont uniques, juchées sur d'immenses piliers de sel. On y parle aussi de l'érosion qui gruge jour après jour les Îles à raison de 10 cm par an en moyenne mais jusqu'à 10 m dans certains secteurs. On annonce leur disparition d'ici à 5000 ans ce qui est presque demain matin à l'échelle géologique.

L'exposition temporaire affiche les oeuvres du peintre  et chef Takanori Serikawa établi aux Îles depuis nombre d'années.  Du bonbon!




Pendant notre visite du musée, nous avons un appel de notre ami André, notre grand-frère d'adoption. Il est aux Îles avec sa conjointe Céline et ils viennent nous rejoindre dans quelques minutes. Nous les retrouvons donc et allons prendre une bonne bière de la microbrasserie des Îles avec eux. Après une longue jasette, nous nous séparons car ils doivent rejoindre le reste de leur famille à la maison louée tout près d'ici.



Nous allons ensuite au quai des pêcheurs pour voir si l'on pourrait y acheter du poisson frais pour notre souper. Malheureusement, il n'y a pas de poissonnerie à cet endroit. En revanche, il y a cinq ou six personnes qui pêchent sur le quai et nous allons les voir s'exécuter. Les pêcheurs sont des Madelinots très sympatiques et nous expliquent comment ils pêchent le maquereau. Voyant notre intérêt, Yvon, le meilleur pêcheur, nous offre immédiatement de prendre quelques maquereaux dans son seau pour en faire notre souper. Nous verrons plus tard qu'il est très généreux et qu'il en offre à plusieurs personnes. Un peu plus tard, un autre pêcheur vient faire un tour sur le quai pour en offrir gratuitement à ceux qui seraient intéressés. Il avait fait une très bonne pêche en mer.

Je décide de sortir ma canne à pêche et d'essayer à mon tour. Avec les conseils d'Yvon et les encouragement d'Émile, un pêcheur de bien bonne humeur, je m'essaie sans succès avec mes propres leurres. Mais ce sont des leurres flottants et il faut des calants. Émile insiste pour me donner l'un de ses beaux rapalas calants et enfin j'attrape mon premier maquereau. Et puis un autre! Et Yvon qui insiste pour qu'on en prenne plus des siens.




Devant tout ce beau poisson frais, nous décidons d'appeler Benoît et Louise, le couple de condistes rencontrés sur le bateau et qu'on avait aussi entrevus en après-midi. Voulez-vous souper avec du bon maquereau frais? Nous sommes au camping de la Belle-Plage si cela vous intéresse. Nous avons donc fait un excellent souper à quatre. Le maquereau était savoureux et nous nous sommes tous délectés malgré les hordes de maringouins qui nous assaillaient. Heureusement que nous avions du bon répulsif!


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