Le 19 août
Nous débutons la journée par un bon
petit-déjeuner en regardant la mer. Pas une grosse activité
dira-t-on mais c'est représentatif des activités importantes à
faire aux Îles, dans la série Contemplation. Nous nous dirigeons
ensuite vers La Grave, l'autre secteur portuaire d'Havre-Aubert.
Nous butinons dans la quinzaines de boutiques situées près de la
marina et de l'aquarium et ne pouvons résister à faire quelques
achats dont la bande dessinée créée aux Îles : Néciphore.
Nous y rencontrons par hasard Jean et Sylvie qui en sont à leur
dernière journée. Et en visitant la dernière bâtisse, la galerie
du peintre Jean Gaudet, je découvre que sa conjointe est une
ancienne collaboratrice lorsque je dirigeais le Centre de données
sur le Patrimoine Naturel du Québec. Le monde est bien petit! Je
lui laisse mes coordonnées et lorsque Louise arrivera aux Îles dans
une semaine, on essaiera de se rencontrer.
Après le lunch nous visitons le Musée
de la mer, dont les nouvelles installations ont été inaugurées à
la fin de 2011.
L'exposition permanente est très intéressante et l'on y découvre des photos d'époques, de nombreuses maquettes de navires et quelques vieux instruments servant à la navigation et à la pêche. Nous avons bien apprécié les maquettes qui présentent comment s'utilisent les différents engins de pêche : filets à harengs, filets à poissons de fonds, chaluts, etc. Une présentation vidéo d'une quinzaine de minutes traite de la géologie des Îles et nous explique en détail pourquoi elles sont uniques, juchées sur d'immenses piliers de sel. On y parle aussi de l'érosion qui gruge jour après jour les Îles à raison de 10 cm par an en moyenne mais jusqu'à 10 m dans certains secteurs. On annonce leur disparition d'ici à 5000 ans ce qui est presque demain matin à l'échelle géologique.
L'exposition temporaire affiche les oeuvres du peintre et chef Takanori Serikawa établi aux Îles depuis nombre d'années. Du bonbon!
L'exposition permanente est très intéressante et l'on y découvre des photos d'époques, de nombreuses maquettes de navires et quelques vieux instruments servant à la navigation et à la pêche. Nous avons bien apprécié les maquettes qui présentent comment s'utilisent les différents engins de pêche : filets à harengs, filets à poissons de fonds, chaluts, etc. Une présentation vidéo d'une quinzaine de minutes traite de la géologie des Îles et nous explique en détail pourquoi elles sont uniques, juchées sur d'immenses piliers de sel. On y parle aussi de l'érosion qui gruge jour après jour les Îles à raison de 10 cm par an en moyenne mais jusqu'à 10 m dans certains secteurs. On annonce leur disparition d'ici à 5000 ans ce qui est presque demain matin à l'échelle géologique.
L'exposition temporaire affiche les oeuvres du peintre et chef Takanori Serikawa établi aux Îles depuis nombre d'années. Du bonbon!
Pendant notre visite du musée, nous
avons un appel de notre ami André, notre grand-frère d'adoption.
Il est aux Îles avec sa conjointe Céline et ils viennent nous
rejoindre dans quelques minutes. Nous les retrouvons donc et allons
prendre une bonne bière de la microbrasserie des Îles avec eux.
Après une longue jasette, nous nous séparons car ils doivent
rejoindre le reste de leur famille à la maison louée tout près
d'ici.
Nous allons ensuite au quai des
pêcheurs pour voir si l'on pourrait y acheter du poisson frais pour
notre souper. Malheureusement, il n'y a pas de poissonnerie à cet
endroit. En revanche, il y a cinq ou six personnes qui pêchent sur
le quai et nous allons les voir s'exécuter. Les pêcheurs sont des
Madelinots très sympatiques et nous expliquent comment ils pêchent
le maquereau. Voyant notre intérêt, Yvon, le meilleur pêcheur,
nous offre immédiatement de prendre quelques maquereaux dans son
seau pour en faire notre souper. Nous verrons plus tard qu'il est
très généreux et qu'il en offre à plusieurs personnes. Un peu
plus tard, un autre pêcheur vient faire un tour sur le quai pour en
offrir gratuitement à ceux qui seraient intéressés. Il avait fait
une très bonne pêche en mer.
Je décide de sortir ma canne à pêche
et d'essayer à mon tour. Avec les conseils d'Yvon et les
encouragement d'Émile, un pêcheur de bien bonne humeur, je m'essaie
sans succès avec mes propres leurres. Mais ce sont des leurres
flottants et il faut des calants. Émile insiste pour me donner l'un
de ses beaux rapalas calants et enfin j'attrape mon premier
maquereau. Et puis un autre! Et Yvon qui insiste pour qu'on en
prenne plus des siens.
Devant tout ce beau poisson frais, nous
décidons d'appeler Benoît et Louise, le couple de condistes
rencontrés sur le bateau et qu'on avait aussi entrevus en
après-midi. Voulez-vous souper avec du bon maquereau frais? Nous
sommes au camping de la Belle-Plage si cela vous intéresse. Nous
avons donc fait un excellent souper à quatre. Le maquereau était
savoureux et nous nous sommes tous délectés malgré les hordes de
maringouins qui nous assaillaient. Heureusement que nous avions du
bon répulsif!
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