lundi 3 septembre 2012

Dernière journée aux Îles-de-la-Madeleine


Les 2 et 3 septembre

Dimanche le 2

Nous profitons de cette dernière journée complète aux Îles pour faire les achats de différents produits que l'on veut rapporter pour nous ou pour donner en cadeau : plusieurs bières de la microbrasserie des Îles, du café Moussonné du Moussonneur, des pétoncles des Îles, du fromage Pied-de-vent, du saumon et du maquereau fumé du Fumoir d'Antan, etc.

Nous allons ensuite à la Foire agricole annuelle qui se tient à l'hippodrome. Une vingtaine de kiosques sont occupés par des producteurs et des fabricants de divers produits, la majorité culinaires.





Par hasard, on y rencontre une ancienne collègue de travail en Outaouais perdue de vue depuis près de 30 ans. Le monde est petit! Elle habite maintenant aux Îles quelques mois par an.

Nous assistons à quelques compétitions loufoques comme les courses de chiens, petits, moyens et gros. C'est très drôle, autant de voir les maîtres que les chiens qui parfois ne savent vraiment quoi faire parmi cette foule qui les regarde en s'amusant.

Nous passons ensuite à la poissonnerie de Cap-aux-Meules pour faire une provision de Sushis, notre souper de ce soir. Et en route vers le camping Le Barachois à Fatima. On reprend la même place que la dernière fois, juste au bord de la falaise. Lors d'une petite marche sur le bord des caps, nous rencontrons un ancien pêcheur, M. Deraspe, qui nous parle longuement de son ancien métier, sur un chalutier au départ puis sur des bateaux de pêche au homard.




Par la suite, du bon vin et un bon repas pris sur le bord de la falaise en regardant un autre fabuleux coucher de soleil complètent cette ultime journée aux Îles.





Lundi le 3

C'est le départ! Lever à 5h45. Nous quittons le camping vers 6h30 et nous rendons directement au quai du traversier. On enlève les vélos et le support que l'on rangent à l'intérieur. Comme à l'aller, ce petit travail de 5 minutes nous permet une économie de 75$ environ. Nous embarquons vers 7 heures et quittons le part de Cap-aux-Meules à 8 heures. La mer est calme et il fait beau soleil! Des conditions parfaites pour la traversée quoi!



Nous quittons les Îles-de-la-Madeleine avec un peu de regret.  L'Île d'Entrée nous salue en passant.  Quel beau coin de pays! Quelle belle destination de voyage qui n'a rien à envier à d'autres régions du monde plus connues! Nous avons adoré les Îles pour leur paysage, leurs paysages, leurs habitants si sympathiques, le temps qui se découle à un autre rythme, la bonne bouffe qu'on trouve un peu partout, le sable blanc et si fin qui crisse sous nos pas et même le vent qui fait voler notre cerf-volant et pour bien d'autres raisons. Est-ce qu'on y reviendra? Sans aucun doute!



Voici donc la fin de ce blogue de voyage aux Îles. Au prochain blogue de voyage!


dimanche 2 septembre 2012

Plage Sandy Hook, La Grave et Benoît Paradis Trio


Le premier septembre

Le vent fort a persisté cette nuit mais les nuages se sont dispersés. La pleine lune s'est donnée en spectacle toute la nuit en reluisant sur la mer juste derrière nous. Comme je me réveille toujours plusieurs fois par nuit, cela m'a permis d'apprécier sa présence à de nombreuses reprises. Et c'était beau!



Malgré les vents de 50 à 70 km/h, nous allons marcher sur la plage de Sandy Hook. Jusqu'au bout complètement, là où il ne reste qu'un banc de sable à marée basse, en face de l'Île d'Entrée. L'aller nous prend une bonne heure et demie avec le vent debout et les jets de sables dans la face. Nous lunchons à l'abri très partiel d'une dune puis marchons sur la pointe de sable du bout du bout. Des centaines d'oiseaux sont posés par terre et font face au vent : Goéland à manteau noir, mouettes, sternes et cormorans. Les vagues sont déchaînées et comme deux courants se rencontrent ici, elles s'éclatent à qui mieux mieux. Un peu plus loin, dans le détroit, un petit bateau de pêche oscille fortement. Je ne voudrais pas être à bord.








Tout près de la pointe, un kite-surfeur vient passer devant nous et nous fait un signe de la main. Il vient de faire près de six kilomètres depuis de fond de la baie. Avec ces grosses vagues, ce n'est manifestement pas un débutant.




Nous retournons au stationnement avec le vent dans le dos. C'est plus facile. Et nous retournons ensuite au camping pour se faire un bon souper d'orignal du Cap-St-Ignace avec chanterelles des Îles. Un vrai péché! Devant nous, à quelques mètres du rivage, des centaines de fous de Bassan font une ronde incessante et semblent faire une pêche miraculeuse. Décollage, survol, plongeon. Sans arrêt. Faux, il y en a bien une cinquantaine qui se laissent flotter et je suppose qu'ils sont maintenant en pleine digestion, gavés de petits poissons.



Après le souper, nous nous dirigeons vers La Grave, à quelques kilomètres d'ici. Le soleil se couche derrière les Collines des Demoiselles. Quel profil séduisant et haut en couleur!



Nous allons ensuite au Vieux treuil qui est la salle de spectacle locale. La salle ne contient qu'une centaine de places et nous avons d'excellents sièges pour le spectacle du Benoît Paradis Trio, un ensemble de jazz que nous ne connaissons pas. Dès 20h30 le trio commence. Benoît Paradis joue de la guitare, du trombone à coulisse, de la trompette et des percussions. Et il chante! Une pianiste et un contrebassiste l'accompagnent. Nous sommes séduits dès le début! Paradis est une vraie invention comme on dit! Des textes humoristiques qui font rire l'assistance; de la musique recherchée mais accessible; une bonne touche de poésie; et cela swing! La première partie passe en un clin d'oeil! En seconde partie, encore quelques-unes de ses chansons et deux chansons bien connues entièrement remaniées. Une de Boris Vian qui l'a sans doute inspiré et une autre qui est méconnaissable dans son style jazz : Lâche pas la patate! On a adoré!





De toute évidence, le reste de la salle aussi car c'est l'ovation debout. Le trio revient pour nous faire deux chansons et demi, la demie étant une parodie d'une pièce de Céline Dion. Marrant! Nous achetons un de ses CD car on veut pouvoir réécouter.


La journée s'achève ainsi. Nous retournons au camping pour y passer une nuit plus tranquille encore vu que le vent est finalement tombé.

vendredi 31 août 2012

Parc des Buck, la Grave à Hâvre-Aubert et la plage de Sandy Hook

Le 31 août

Après une nuit fort venteuse au camping de Gros-Cap, nous décidons de se donner congé de vent un peu ce matin. Après déjeuner nous allons donc marcher un 5 km dans le bois au Parc des Buck et au pourtour. Nous nous amusons à faire quelques photos d'arbres et de fleurs et à chercher des champignons en bordure du parc. Nous sommes chanceux car nous trouvons quelques petites talles de chanterelles sans avoir à trop s'éloigner. Ils accompagneront le souper de samedi soir, un bon steak de chevreuil.






Après le lunch au Parc du Buck, nous arrêtons faire quelques courses à la Coop L'Unité à L'Étang-du-Nord puis nous allons directement à la plage Sandy Hook sur l'Île d'Hâvre-Aubert. Nous marchons environ 5 km en se dirigeant vers l'Ouest car nous nous réservons la partie Est pour demain ou après-demain. Le trajet sera alors plus long et il faudra se réserver 4-5 heures pour cela.



Nous passons par le site historique de La Grave et le quai des pêcheurs avant de venir s'installer au camping Belle-Plage.

La maison du Père Landry, fondateur du Musée des Îles à La Grave, Hâvre-Aubert


Nous prenons l'apéro sur cette magnifique plage puis préparons notre souper de turbot frais. Il y a moins de moustiques qu'il y a 10 jours et il sera plus agréable de souper à l'extérieur. Et pourquoi pas un petit digestif en admirant le reflet de la pleine lune sur la mer?  Si les nuages nous en laissent l'occasion...

jeudi 30 août 2012

Corneilles, pétoncles Princesse, moules, L'Espace bleu


Le 30 août

La nuit fut très tranquille à l'exception d'un réveil très matinal par des centaines de corneilles qui ont leur dortoir dans les arbres à moins de cent mètres du stationnement du Parc des Buck. Quand cela se réveille le matin c'te gang-là, ça fait tout un vacarme! Mais elles sont parties rapidement vaguer à leurs occupations et on n'a pu facilement se rendormir.

Nous sommes retournés à la Pointe de l'Échouerie à Gros-Cap pour y prendre notre petit-déjeuner en regardant Cap-aux-Meules au loin. Et voici le traversier qui repasse devant nous vers 8h00. Cela nous fait penser qu'à la même heure dans quelques jours nous serons à bord voguant vers Souris et entamant notre voyage de retour vers Québec.




Nous allons ensuite marcher sur la Promenade du Littoral, une piste qui relier Gros-Cap à Cap-aux-Meules. Tout en haut du Cap-aux-Meules, nous rencontrons Nicolas, un jeune Français qui bourlingue à travers le monde entier et qui fabrique et vend des bijoux pour assurer sa subsistance et financer ses voyages. Il achète des pierres polies aux différents endroits qu'il visite et en fait des pendentifs principalement. Nous jasons une bonne demie-heure avec lui et l'encourageons en lui achetant un petit bijou.



Nous allons ensuite luncher face au Cap-Vert, à Pointe-Nelson sur la péninsule qui relie les îles d'Hâvre-aux-Maisons et de Cap-aux-Meules. Juste en face, il y a le magasin et les locaux de la coopérative de mariculture qui élève les pétoncles Princesse des Îles et que l'on peut parfois acheter à notre poissonnerie à Québec. Nous repartons avec notre souper de ce soir, des pétoncles frais, mais aussi avec quelques pots d'un de leurs nouveaux produits, une tartinade de corail de pétoncle. Nous y avons goûté sur place et c'est vraiment excellent! On peut s'en servir comme tel sur des biscottes ou encore l'utiliser pour donner une saveur tout à fait particulière à une sauce.

Au retour vers Gros-Cap nous faisons encore quelques courses dont des moules de culture des Îles qui viendront constituer l'entrée de ce soir. On n'a pas encore eu la chance ou le temps d'en manger.

Nous faisons aussi un arrêt à la boutique galerie L'espace bleu où nous admirons de superbes céramiques et de magnifiques tableaux, des oeuvres d'artistes chevronnés.

Nous prenons ensuite un site au camping de Gros-Cap pour y faire notre toilette et passer le reste de l'après-midi à lire un bon livre. Le vent est encore assez fort aujourd'hui et nous pouvons admirer juste en face de nous dans la baie, les prouesses des kite-surfeurs qui filent dans les vagues et font de spectaculaires sauts de plusieurs mètres de hauteur.

Après notre bon souper, nous allons voir le spectacle de musique traditionnelle qui est gratuitement offert au camping à tous les jeudis soirs. On a bien hâte de voir si ce sera différent de celui d'il y a deux semaines.


mercredi 29 août 2012

Parc des Buck, centrale au mazout d'Hydro-Québec, microbrasserie À l'abri de la tempête


Le 29 août

Nous commençons notre journée en allant à la poissonnerie de Cap-aux-Meules pour y acheter notre souper de ce soir : morue fraîche et coques.

Nous allons ensuite faire les sentiers du Parc des Buck durant deux heures environ. Les sentiers sont bien aménagés et nous font passer par différents types d'habitats, principalement des peuplements de sapins et d'épinettes mais aussi près d'un ruisseau, un lac et d'un marécage. Nous dînons sur place à l'abri du vent qui est très fort aujourd'hui.




Après le lunch, nous allons tout près, visiter la centrale de production d'électricité d'Hydro-Québec. Il s'agit de la plus grosse centrale au mazout de toute l'Amérique du Nord. Ses six immenses moteurs 16 cylindres en V, quatre temps et pesant plus de 100 T chacun peuvent produire 60 mégawatts. La visite guidée est très instructive d'un point de vue technique mais on nous informe aussi en long et en large sur le pourquoi du choix du mazout, les mesures de protection de l'environnement, la sécurité des installations et j'en passe. La visite dure une heure et cela passe très vite. Malheureusement nous n'avons pas le droit de prendre de photo, question de protection de brevets dit-on mais probablement aussi pour une question de sécurité des installations.



Nous nous dirigeons par la suite à la plage de La Martinique pour faire voler le cerf-volant et pour prendre une longue marche. Après quinze minutes, j'ai les bras morts. Le vent est tellement fort que mon cerf-volant vole à une vitesse vertigineuse et me traîne littéralement sur le sable. Nous marchons donc environ une heure sur cette magnifique plage longue d'une dizaine de kilomètres.

Après, nous allons faire une tour au port de L'Étang-du-Nord puis continuons jusqu'à la microbrasserie À l'abri de la tempête, la seule des Îles. On y fait d'excellentes bières et nous avions déjà eu l'occasion d'en goûter quelques-unes. Nous optons ici pour la formule dégustation qui nous permet d'en apprécier cinq sortes de plus. Franchement c'est de l'excellente bière! Et pour ceux que cela intéresse, on en retrouve dans les principaux marchands spécialisés en bières de microbrasseries au Québec.




Nous retournons ensuite vers Gros-Cap et arrêtons souper au parc de la Pointe de l'Échouerie. La vue y est splendide et nous sommes relativement à l'abri du vent. Nous voyons arriver le traversier à Cap-aux Meules. Éclairé par le soleil couchant il en devient presque majestueux, comme le paysage qui nous entoure.




Nous reprenons ensuite de chemin du Parc des Buck où nous stationnons pour passer la nuit, sans vent aucun et, espérons-le, dans le calme absolu.

mardi 28 août 2012

La mine Seleine à Grosse-Île puis retour à Cap-aux-Meules

Le 28 août

Après une bonne nuit tranquille malgré le fort vent et la pluie qui se sont mis de la partie, nous terminons notre séjour à la Grosse-Île en allant visiter le petit Centre d'interprétation de la mine Seleine, la seule mine de sel du Québec.



Ouvert il y a quelques années avec le concours du Musée de la Civilisation de Québec et d'un musée de Sherbrooke, le Centre présente surtout les divers aspects qui entourent l'extraction de sel aux Îles-de-la-Madeleine: géologie, aspects miniers, transport, emplois... On aborde aussi des thèmes connexes comme l'environnement, l'utilisation du  sel dans les sociétés traditionnelles et modernes, les différents types de sels et différentes méthodes d'extraction, etc.  La visite prend environ une heure lorsqu'on prend connaissance de tous les exhibits et qu'on regarde les vidéos.  Nous sommes très contents de cette visite.




Nous revenons ensuite vers le Sud.  Il pleut abondamment et c'est une bonne chose car le temps a été très sec ici cet été.  En plus, cela enlève une couche de sel qui s'est accumulée sur le véhicule et sur les vélos.

De retour à Cap-aux-Meules, nous allons faire des courses puis décidons d'aller voter au bureau de  scrutin.  Nous ne sommes cependant pas les seuls à avoir cette idée et il nous faut attendre près d'une heure pour pouvoir voter.  La procédure de vote dans une autre circonscription ne prend que  cinq minutes par personnes mais comme c'est l'été, il y a des centaines de personnes qui veulent faire comme nous aux Îles.  Tellement que durant notre attente on voit des dizaines de personnes se faire dire de revenir plus tard.  Pour certains c'est la troisième fois qu'ils s'essaient.  Une bonne idée le vote à distance mais on avait pas prévu ici que c'était pour être si populaire.   De l'avis même du directeur du scrutin local avec qui j'ai parlé, si on avait su, on aurait pu s'organiser bien mieux et on aurait pas une équipe qui est débordée pendant que l'autre regarde voler les mouches au plafond...Mais c'est fait maintenant et on a bien hâte de voir les résultats mardi prochain.

Nous allons ensuite prendre un bon café Moussonné au Moussonneur.  Il est toujours aussi bon (voir blogue de la semaine dernière à ce sujet) et cela reste sur la liste des achats à faire avant de prendre le bateau de retour.

Après, nous allons nous installer au camping de Gros-Cap.  Une bonne douche ainsi qu'une buanderie nous y attendent...

Ce soir pour souper, un régal d'éperlan à la poêle suivi de fruits frais à la crème des Îles.  Cette crème à 59% est fabriquée avec du fromage Pied-de-vent et du lait.  Un péché gourmand!

Finalement ce soir nous allons revoir le conteur Nicolas Landry dans un tout autre spectacle que celui de l'Auberge de la Salicorne.  Ce n'est pas trop loin, c'est au camping de Gros-Cap!


lundi 27 août 2012

Une journée de farniente à la plage de la Grande-Échouerie, Île de la Grande-Entrée


Le 27 août

Aujourd'hui c'est une journée de farniente! Nous allons prendre le petit-déjeuner sur la falaise près de l'église de l'Île de la Grande-Entrée puis allons passer la journée à Old Harry sur la plage de Grande-Échouerie. Un livre de Marc Lévy pour moi et un de Pauline Gill pour Hélène. Lecture, marche, cerf-volant, relecture, remarche, recerf-volant et la journée se passe comme cela. La mer est belle, le ciel est d'un bleu vif, le vent souffle raisonnablement et il fait très chaud. On annonce 26 degrés à l'abri du vent.

En fin de journée, nous allons faire un sentier écologique dans la réserve de faune fédérale mais la signalisation laisse grandement à désirer faute d'entretien. On a avait fait un autre sur trottoir de bois il y a quelques jours et en théorie il était fermé compte tenu du grand nombre de planches pourries...L'effet des coupures Harper qui se fait sentir. Discrètement, insidieusement mais avec le temps cela finit par paraître à quelque part.

Nous allons ensuite sur la Grosse-Île. Nous passons par un chemin de gravier sur la montagne d'où on a quelques beaux points de vue sur les lagunes puis allons nous installer pour le souper, et peut-être la nuit, au terrain de jeu municipal, complètement désert.

Ce soir pas de poisson mais bien du spaghetti à l'orignal accompagné de salade et de beaux bolets trouvés cet après-midi.  Avec un coucher de soleil sur les dunes c'est pas mal!


dimanche 26 août 2012

Randonnées à l'île Boudreau


Le 26 août

Nous nous rendons au quai dès le lever pour essayer de prendre notre souper de ce soir. Mais la marée est baissante et le vent très fort ce qui semble contrarier les maquereaux. Après le petit-déjeuner, nous allons faire une randonnée sur l'île Boudreau. Cette île d'à peine deux kilomètres de longueur appartient à la Société de conservation des Îles. Elle est facilement accessible par la plage du bassin ouest car une langue de terre la relie maintenant à l'île de Grande-Entrée. De là-haut sur ses falaises, le coup d'oeil est magnifique. On voit quelques phoques qui semblent s'amuser dans les vagues tout à chassant leur proies. Nous lunchons sur les hauteurs de l'Île et contemplant le paysage sur 360 degrés.











Nous allons ensuite à la plage du bassin Est pour marcher en direction de l'île Boudreau. Il vente tellement fort qu'on a droit à une séance d'exfoliation cutanée gratuite. Nous nous rendons tout de même jusqu'à l'exutoire du bassin, presque rendus aux falaises de l'Île. Cela nous fait un petit huit km de marche pour aujourd'hui.





Nous retournons ensuite au quai ou je pratique ma patience pendant qu'Hélène pratique son dessin. Après environ deux heures, je rapporte juste trois maqueraux alors qu'Hélène a fait deux jolis dessins de bateaux de pêche. J'étais le seul pêcheur au bout du quai mais j'ai eu énormément de visite. Tout le monde qui venait faire une tour en voiture sur le quai s'informait de mes prises et certains m'ont piqué un bon brin de jasette. C'est là que j'ai rencontré Ghislain et Denise, des gens de la place fort sympatiques. Lui, pêcheur et travaillant dans la construction et elle, cuisinière à la Salicorne. On parle de pêche surtout et constatant notre petit faible pour le bon poisson, Ghislain ne fait ni un ni deux et m'offre de l'éperlan qu'il a pêché lui-même sous la glace l'hiver dernier. Et les voilà partis. Une demie-heure plus tard, les voici de retour avec non pas un mais quatre sacs d'éperlans! Quel beau cadeau! Ils ne repartirons cependant pas les mains vides car il nous restait un beau steak d'orignal dans notre congélateur et il nous a fait grand plaisir de leur offrir.

Nous prenons une petit photo et Ghislain nous offre d'aller visiter son atelier de fabrication de cages à homard ce soir. Nous acceptons volontiers.



Nous nous installons à la pointe de l'Île pour souper puis allons voir Ghislain fabriquer ses cages à homard.  Il nous en explique les règles et le pourquoi de ceci et de cela de long en large.  C'est un art de faire de bonnes cages qui respectent les normes et ce, dans le moins de temps possible.  Ghislain nous entretient longuement de la pêche au homard ici et à l'île d'Anticosti.  Il faut dire qu'il est aide-pêcheur depuis 47 ans, sa carrière ayant débuté à 14 ans.  Lorsque nous le quittons il nous offre généreusement un pot de maquereau mariné maison.  À manger froid avec des patates chaudes, nous indique-t-il.

Nous choisissons un site pour camper près de la plage au bout du chemin de bassin est.  Nous y sommes seuls, mis à part une abondante population de maringouin.  La lune éclaire la mer et les vagues chante une douce berceuse qui nous force bientôt à abandonner notre lecture.  Bonne nuit!