dimanche 2 septembre 2012

Plage Sandy Hook, La Grave et Benoît Paradis Trio


Le premier septembre

Le vent fort a persisté cette nuit mais les nuages se sont dispersés. La pleine lune s'est donnée en spectacle toute la nuit en reluisant sur la mer juste derrière nous. Comme je me réveille toujours plusieurs fois par nuit, cela m'a permis d'apprécier sa présence à de nombreuses reprises. Et c'était beau!



Malgré les vents de 50 à 70 km/h, nous allons marcher sur la plage de Sandy Hook. Jusqu'au bout complètement, là où il ne reste qu'un banc de sable à marée basse, en face de l'Île d'Entrée. L'aller nous prend une bonne heure et demie avec le vent debout et les jets de sables dans la face. Nous lunchons à l'abri très partiel d'une dune puis marchons sur la pointe de sable du bout du bout. Des centaines d'oiseaux sont posés par terre et font face au vent : Goéland à manteau noir, mouettes, sternes et cormorans. Les vagues sont déchaînées et comme deux courants se rencontrent ici, elles s'éclatent à qui mieux mieux. Un peu plus loin, dans le détroit, un petit bateau de pêche oscille fortement. Je ne voudrais pas être à bord.








Tout près de la pointe, un kite-surfeur vient passer devant nous et nous fait un signe de la main. Il vient de faire près de six kilomètres depuis de fond de la baie. Avec ces grosses vagues, ce n'est manifestement pas un débutant.




Nous retournons au stationnement avec le vent dans le dos. C'est plus facile. Et nous retournons ensuite au camping pour se faire un bon souper d'orignal du Cap-St-Ignace avec chanterelles des Îles. Un vrai péché! Devant nous, à quelques mètres du rivage, des centaines de fous de Bassan font une ronde incessante et semblent faire une pêche miraculeuse. Décollage, survol, plongeon. Sans arrêt. Faux, il y en a bien une cinquantaine qui se laissent flotter et je suppose qu'ils sont maintenant en pleine digestion, gavés de petits poissons.



Après le souper, nous nous dirigeons vers La Grave, à quelques kilomètres d'ici. Le soleil se couche derrière les Collines des Demoiselles. Quel profil séduisant et haut en couleur!



Nous allons ensuite au Vieux treuil qui est la salle de spectacle locale. La salle ne contient qu'une centaine de places et nous avons d'excellents sièges pour le spectacle du Benoît Paradis Trio, un ensemble de jazz que nous ne connaissons pas. Dès 20h30 le trio commence. Benoît Paradis joue de la guitare, du trombone à coulisse, de la trompette et des percussions. Et il chante! Une pianiste et un contrebassiste l'accompagnent. Nous sommes séduits dès le début! Paradis est une vraie invention comme on dit! Des textes humoristiques qui font rire l'assistance; de la musique recherchée mais accessible; une bonne touche de poésie; et cela swing! La première partie passe en un clin d'oeil! En seconde partie, encore quelques-unes de ses chansons et deux chansons bien connues entièrement remaniées. Une de Boris Vian qui l'a sans doute inspiré et une autre qui est méconnaissable dans son style jazz : Lâche pas la patate! On a adoré!





De toute évidence, le reste de la salle aussi car c'est l'ovation debout. Le trio revient pour nous faire deux chansons et demi, la demie étant une parodie d'une pièce de Céline Dion. Marrant! Nous achetons un de ses CD car on veut pouvoir réécouter.


La journée s'achève ainsi. Nous retournons au camping pour y passer une nuit plus tranquille encore vu que le vent est finalement tombé.

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